Ålesund à Molde, via le fjord de Geiranger
 
Nous faisons escale à Ålesund. La ville est connue pour son architecture de style art nouveau; en effet, la ville fut entièrement reconstruite en pierre en 1904 suite à un incendie catastrophique. L’escale ne dure que 30 minutes et nous nous contentons d’observer depuis le pont.
 
 
 
Cette partie du parcours de l’Express côtier permet une découverte des fjords de Norvège et notamment de l’un des plus célèbre, le fjord de Geiranger, notre prochaine escale. Nous débarquerons au village de Geiranger, partirons en autocar pour une excursion et nous retrouverons le Polarlys à son escale à Molde. Pour le moment, nous profitons de la navigation dans le Storfjord qui conduit au fjord de Geiranger.
 
 
Le salon panoramique ne désemplit pas...
 
Par temps couvert, tout parait bien sombre. Heureusement pour nous, le soleil tente une percée et nous offre un autre aspect des fjords norvégiens. Dès l’apparition du soleil et d’un peu de ciel bleu, l’eau change de couleur et devient selon les endroits bleue ou turquoise.
 
 
 
De nombreuses cascades s’écoulent le long des parois. Certains fjords, comme celui de Geiranger, sont d’ailleurs  remplis d’eau douce par les cascades malgré la communication avec la mer.
 
 
Le bateau est ici un moyen de transport irremplaçable quand on habite le long du fjord!
 
 
 
Nous voici à l’embouchure du fjord de Geiranger. Malheureusement, les nuages font un retour en force sur les sommets.
 
 
 
 
 
 
Nous débarquons sous la pluie... L’autocar nous emmène par la route des aigles, ainsi nommée parce que seuls les aigles passaient par là avant sa construction en 1955. Elle s’élève en lacets vertigineux au flanc de la montagne et donne une vue plongeante sur le fjord.
 
 
 
 
Après la crête, la route se poursuit sous une pluie battante dans une vallée jusqu’à un autre fjord, le Norddalsfjord, que nous traversons en ferry.
 
 
 
De ce côté, la route suit une vallée creusée par une rivière; la spécialité locale est la culture des fraises (qui se comparent favorablement à la Gariguette selon notre guide).
Le cours de la rivière est tumultueux; nous croisons une échelle à saumon et des chutes impressionnantes.
 
Ici, la tradition est que les granges soient rouges et les habitations blanches.
 
l’échelle à saumons
 
L’eau, très pure, est potable...
mais nous n’avons pas essayé d’en boire!
 
 
La route s’élève progressivement et la montagne devient plus âpre; on se croirait au dessus de 2000m dans les Alpes, mais ici, nous sommes beaucoup moins haut. Et puis voici Trollstigen (ou Trollstigveien), la route des trolls. C’est une série d’épingles à cheveux étroites, au flanc d’une falaise de plusieurs centaines de mètres. Malheureusement pour nous, la pluie est continue et l’autocar ne peut pas s’arrêter...
 
 
Et les trolls? Ou sont ils? Nous en avons trouvés un peu plus loin, reconvertis dans les attractions pour touristes.
 
 
 
Nous arrivons à Åndalsnes et contournons le Isfjord. Fini la nature assez sauvage de Trollstigen ; les zones habitées sont étendues sur les rivages.
 
 
Puis, nous longeons le fjord de Rødven avant de prendre à nouveau un ferry pour traverser le Romsdalsfjord. Sur la rive opposée, nous apercevons de loin l’église en bois debout de Rødven.
 
 
Nous arrivons à Molde, la “ville des roses”, ou nous dînons à l'hôtel Rica Seilet, d’architecture moderne, en attendant le Polarlys.
 
 
Nous attendons le Polarlys sur le quai, ou se trouve déjà un de ses jumeaux, le “Richard With” qui navigue vers le sud. C’est l’occasion d’observer la manoeuvre d’accostage depuis le quai.
 
 
 
 
 
 
Quelques échos de jazz nous parviennent; c’est la période du Molde International Jazz Festival et certains concerts ont lieu en plein air ou sous chapiteau. Dommage qu’il faille déjà repartir.
 
 








L’hotel Rica Seilet lors de l’appareillage, comme un immense voilier...
 
 
Reprise de la navigation. Avant de se coucher, une installation pétrolière illuminée nous rappelle que le pétrole est une ressource importante pour l’économie norvégienne.
 
 
 
Il est 23h15 et la nuit n’est plus très noire à cette latitude, plutôt un crépuscule prolongé...
 
Jour 2